« Il est vrai que de manière générale les animaux ne sont pas en mesure de participer à leur libération, mais ils se comportent différemment lorsqu’ils sont libérés et ont de meilleures conditions de vie. »
— Speaking Beyond Language: Lin May Saeed Interviewed

Sue Coe

08 June - 22 September 2024
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Sue Coe, une « artiviste » britanni­co-états-unienne maîtrise les arts graphiques, le dessin et la peinture. Elle produit des livres, des affiches ou des tirages numérotés pour diffuser ses messages critiques de la société. Coe lutte pour la libération des animaux ; un engagement fortement influencé par son enfance. Elle a en effet grandi à côté d’un abattoir de porcs, à Tamworth, en Angleterre. L’odeur et les cris des animaux avant leur mise à mort l’ont durablement marquée. 

Ses recueils The Animals’ Vegan Manifesto (2017) et Zooicide (2018) qui mêlent gravures et textes appellent, tel un manifeste, à laisser les animaux tran­quilles, à se nourrir d’aliments végétaux et à fermer les jardins zoologiques. Ses dessins montrent des animaux en souf­france ou qui sont témoins de l’épuise­ment, de l’avilissement, de la torture ou du meurtre de congénères pour le plaisir de l’être humain. Son œuvre évoque aussi les jeux de pouvoir entre humains. Outre la souffrance animale, Coe s’insurge contre la misogynie, l’homophobie, le racisme, le fascisme et le capitalisme. Selon elle, il existe des liens évidents entre la manière dont nous nous com­portons à l’égard des animaux et des autres êtres humains. 

Empathy, 2017


Œuvres exposées : 

A Mother’s Sorrow, 2016
Abortion Vigilantes (For Daring to Provide Healthcare to Women and Girls), 2022
Boucherie Humaine, 2016
Empathy, 2017
Happy Meat, 2015
Humans Only Party, 2016
Lions in the Zoo, 2016
Pigs Wear Cat Masks, 2016
The Lobster’s Escape, 2016
Waiting for the Other Shoe to Drop, 2020
Courtesy Galerie St. Etienne, New York